Hello proud pépette en pyjama,
C’est la dernière lettre de l’année et je veux revenir sur un sujet qui me tient beaucoup à cœur : la façon dont tu parles de toi. À toi et aux autres.
Arrête de mal parler de toi !
Je sais, cette phrase est un peu moche, mais c’est celle qui m’est venue. C’est le mieux que j’aie entre les fêtes !
Tu me lis et, en vrai, je ne t’entends pas, vas-tu me répondre. Mais, j’entends mes clientes. J’entends ces adjectifs tous pourris qu’elles utilisent. Soi-disant au second degré, mais qui sont dits et entendus malgré tout.
Est-ce qu’il te viendrait à l’idée de dire à ta collègue, ton conjoint, ton enfant qu’il/elle est nul·le, pas doué·e, cruche ou je ne sais quoi de plus insultant (enfin, à ta collègue peut-être, mais tu es bien élevée 😇).
Est-ce que tu dévalorises ce que les autres disent de leurs actions en ajoutant un “petit” ou un “oui mais” pour diminuer le contenu de ce qui précède. Un exemple : “J’ai écrit un livre, oui, mais ce n‘est qu’un petit guide pratique.” Tu vois ce que je veux dire ? 😉
Je pense que tes réponses à ces deux questions sont non.
Alors, pourquoi est-ce que tu le fais pour toi ?
Si, comme moi, tu es une bonne cocotte avec une base empathique*, tu as besoin de 2 choses essentielles à ton bon fonctionnement (*source Process Communication Model) :
la reconnaissance de ta personne
nourrir tes sens (les cinq)
Le problème, c’est que si ces besoins ne sont pas satisfaits positivement, tu vas chercher à les satisfaire négativement. Et notamment à obtenir la reconnaissance d’une mauvaise façon.
Ces mots moches que tu utilises pour parler de toi, c’est, au départ, une façon d’obtenir un désaveu de ton interlocuteur (mais naaannn, t’es pas du tout comme ça). Sauf que ce désaveu ne vient pas toujours ou pas assez fort et ton cerveau enregistre, jour après jours, ces qualificatifs négatifs à ton sujet.
Cela participe doucement à la baisse de ton estime de soi.
Ton cerveau (je l’ai déjà dit plein de fois, mais je répète) ne fait pas la différence entre 1er et le second degré.
Alors que dirais-tu d’être sympa avec toi et d’arrêter de te maltraiter. De t’accorder autant de respect que tu en accordes aux autres.
Ça a l’air évident écrit comme ça, mais c’est loin de l’être en réalité, je galère tous les jours avec 🫠.
C’est la plus belle des intentions pour cette nouvelle année en approche.
Avant de te quitter pour cette année, je te propose un exercice que j’ai piqué dans la newsletter de Morgane Sifantus (qui l’a elle-même repris de je ne sais plus qui…): le bal des fiertés. Une façon de réparer tous les mots moches et négatifs que tu t’es infligée cette année.
Liste les 50 fiertés de ton année 2023 (et ne t'arrête pas à 20 sous un faux prétexte, je le saurai 😉). Si tu sèches un peu, reprends ton agenda et relis ton année. Repense à tous ces évènements petits et grands. Je sais que 50 c’’est beaucoup. Mais c’est ça le truc. Si tu t’astreins vraiment à aller jusqu’à 50, même en rouspétant, tu vas forcer quelque chose qui n’est pas naturel chez toi. C’est ce processus-là qui nous intéresse. Il t’oblige à changer de regard. Alors fais-toi une boisson chaude (détox, si comme moi, tu es tombée dans la boîte de chocolat de ta mère) et en route pour 50 nuances de fierté.
N’hésite pas à les partager (avec moi si tu le souhaites, je te lirai avec grand plaisir).
Prends soin de toi et aime-toi.
Françoise
PS : Si tu veux faire le bilan de ton année pour bien préparer 2024, mon template est par ici (et c’est gratuit).
J'adore l'idée! je vais m'y coller