Tayaut !

#189 - carnet de coach

Hello glaneuse glaçonne glam rock,

j’avais envie de passer te dire bonjour avant les vacances. Si tu y es déjà, heureuse toi, qui évite les foules. Ça fait 3 ans ce mois de juillet que j’ai arrêté mon activité salariée et que je vis à mon rythme (je suis sympa, je t’épargne un mail de bilan sur tous les trucs géniaux que j’ai faits en 3 ans 😉).

Je me rends compte que je ne supporte plus “le monde”, d’attendre ou au contraire d’être pressée par des gens derrière moi. Des choses dont je n’avais pas conscience avant car elles faisaient partie de mon quotidien. J’ai accompagné mon fils à Paris la semaine dernière pour son premier jour de stage. Prendre le métro le matin a été un calvaire, alors qu’avant, j’adorais ça. Illustration, encore une fois, que tant que tu ne testes pas, que tu n’expérimentes pas un autre fonctionnement, tu ne peux pas prendre conscience de ce qui est ok ou pas pour toi. Enfin, j’dis ça, j’dis rien. 😉

Je t’écris dans la relative fraîcheur du matin, sur ma terrasse où quelques bourdons s’empiffrent avec les pétunias. Ma peau est à la recherche de tous les souffles d’air, essayant de capter la moindre particule de frais, dans l’espoir, assez vain, de se la remémorer cette après-midi. Alors, je t’envoie un peu de cette fraicheur du matin.

J’ai eu envie de t’écrire suite à une discussion avec une cliente qui m’a fait penser à toi. Nous parlions de comment attirer à nous les bonnes personnes, et surtout, quoi faire avec les “moins bonnes”. Pas de jugement de valeur là-dedans, simplement la recherche de relations équilibrées, où chacun donne et reçoit. Je te donne un peu de contexte.

Quand tu es une nana investie, bosseuse, expérimentée et gentille (une bonne cocotte, quoi), tu attires à toi 2 types de personnalités qui vont venir te bouffer ton temps et ton espace (donc relation pas du tout à l’équilibre).

• les gens qui ont besoin qu’on les écoute. En général ce n’est pas pour te faire marrer, c’est pour te faire la liste de leurs douleurs et de leurs malheurs. Y compris, ceux que tu connais déjà, qu’ils te répètent.

• les gens qui ne savent pas décider seuls et ont besoin d’une validation extérieure. La tienne en l’occurrence, Ô grande prêtresse du tableau Excel.

L’été est toujours un temps un peu différent au boulot : les vagues de départ en vacances modifient les organisations et les relations (sauf si ta boite ferme 3 semaines en aout !). C’est l’occasion de faire la chasse aux toxiques !

Comme toute bonne chasse, tu dois commencer par traquer ton gibier (mon expérience de la chasse se limitant à voir des pancartes “chasse en cours” sur le bord des routes, je ne suis pas sûre d’avoir le bon vocabulaire, ni les références correctes !)

Première mission de cet été : identifier ces 2 catégories de personnes qui te vampirisent.

• “OUI, MAIS MOI…” c’est le meilleur indice pour débusquer ceux qui ont besoin de ton écoute, mais ne veulent pas t’écouter en retour. Affute ta meilleure oreille et enclenche ton radar à “oui, mais moi…” qui peut se décliner en “moi par exemple”, “en ce qui me concerne”, “de mon côté, tu vois”, “si je prends mon exemple”. Enfin, tu as compris le truc.

• “À TON AVIS” est le symptôme de ceux qui ne savent pas se décider. Ce “à ton avis” est une façon de se décharger, voire de ne carrément pas chercher la réponse à leur problème. Sûrs qu’ils sont que tu vas le faire pour eux.

Deuxième mission : observer (si je continue ma délicieuse métaphore de la chasse : tu te mets à l’affût). Tu regardes la fréquence de leurs sollicitations et le mécanisme de leur fonctionnement. Tu peux aussi tenter de faire le même chose qu’eux, pour voir si tu peux rééquilibrer votre relation. Bien souvent ce n’est pas possible. Dans tous les cas, demande-toi si c’est ok pour toi de continuer.

Troisième mission : prendre tes distances, la plus difficile pour la bonne cocotte que tu es. Pour ça pas de recette, c’est à toi de trouver ce qui fonctionne le mieux. Tu as le classique “désolée, je suis sous l’eau là, je n’ai vraiment pas le temps” (même si tu es en train de regarder une vidéo de chatons 😉).

Ce qui est sûr, c’est que quand tu auras l’habitude de détecter ces comportements, tu ne les laisseras plus s’installer de la même façon dans ta vie. Ne te flagelle si tu n’arrives pas à t’en débarrasser tout de suite. Tu n’es pas obligée de te fâcher avec tout le monde cet été. Prends un peu de recul et questionne-toi sur ce qui est juste pour toi dans la relation avec cette personne.

L’autre action magique, c’est remplacer ces personnes par d’autres relations qui t’écoutent et te soutiennent. C’est l’étape d’après. Encore faut-il que tu lâches la culpabilité de t’intéresser à toi, toussa, toussa. Dans tous les cas, pour que ces nouvelles relations se tissent, il est nécessaire que tu aies fait de la place.

Donc, go ! Dans tes cahiers de vacances, chasse aux vampires. Je te parle du bureau, mais tu peux aussi le faire dans ton cercle amical.

Pour finir, je te partage les propositions de titres que j’avais demandées à Chat GPT pour cette lettre. J’ai du mal avec ces formulations, mais si elles fonctionnent pour toi, ce serait dommage de t’en priver.

1. Débusquez les vampires relationnels : libérez-vous !"

2. "Chassez les parasites émotionnels : retrouvez l'équilibre !"

3. "Éliminez les vampires de votre vie : rayonnez !"

4. "Chassez les vampires énergétiques : vivez enfin !"

5. "Libérez-vous des suceurs de temps : choisissez-vous !"

Je te souhaite un bel été.

Déconnecte, écoute-toi, expérimente des trucs bizarres, rêve, chante, danse… et bois des Ginto’ en terrasse 🍸.

Prends soin de toi et aime-toi.

Françoise