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Zone de confort : tout ce que tu as toujours voulu savoir !

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Zone de confort : tout ce que tu as toujours voulu savoir !

#165 - carnet de coach

Françoise Bourgouin
Nov 24, 2022
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Zone de confort : tout ce que tu as toujours voulu savoir !

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Cette semaine, je te parle de LinkedIn, de zone de confort et de quiche syndrome.
Si c’est la première fois que tu me lis, bienvenue dans les carnets de coach 🌺.
Temps de lecture : 3min19s

Hello rigolote ribouldingue,

JE N’EN PEUX PLUS DE LA ZONE DE CONFORT * !

*on l’appellera ZDC pour le reste de cette lettre.

J’en ai déjà parlé dans un article de blog, mais j’y reviens (quand on est vieille, on radote, c’est comme ça ;) et j’assume.

J’ai fait un post LinkedIn (si tu ne me suis pas encore par là-bas, c’est par ici), il y a peu, où je parlais de ma bonne cocotte (pour changer 😉) et de sa difficulté à franchir le pas vers l’entrepreneuriat. Ç’aurait pu être n’importe quel autre pas en lien avec la carrière, d’ailleurs.

En commentaire, quelqu’un me dit : “c'est un problème de sortie de zone de confort”.

J’avoue que mon thé Pomme d’amour de chez Damman est mal passé ce matin-là.

Bah oui, c’est un problème de sortie de zone de confort.

Mais quand t’as dit ça, ça t’avance à quoi ?

À rien (à part faire un commentaire sur LinkedIn et montrer ton meilleur profil).

Parce que ça ne veut rien dire.

C’est juste la façon “dev perso” de dire “coup de pied au cul” (ça fait plus chic, mais c’est tout pareil).

Pourquoi ça m’énerve ?

Il y a 2 choses.

1 - la formulation incite à la flagellation et à la culpabilité.

Une évaluation, un jugement en fonction de “tu restes à l’intérieur” ou “tu sors”.

On n’a absolument pas besoin d’un critère de jugement supplémentaire. On est déjà super forte pour se juger (négativement) sans en rajouter une couche.

Toute l’énergie et le temps qu’on va mettre à se dire qu’on n’arrive pas à sortir de notre ZDC, c’est autant d’énergie et de temps qu’on ne mettra pas à comprendre ce qui se passe et à essayer des trucs moins douloureux.

Bref, c’est délétère pour la confiance en soi.

Je suis une quiche, je reste dans ma ZDC.

Nan mais allo, quoi, elle sort pas de sa ZDC !

STOOOOP, rangez les fouets.

2 - c’est flou et ça n’avance à rien.

Quand on dit “ il faut sortir de sa ZDC”, on a le sentiment d’avoir posé un diagnostic et proposé une solution.

Que nenni !

T’as juste jargonné. Comme ces gens en réunion, qui se gargarisent de formules corporates et sortent sans prendre de décision, sauf la date de la prochaine réunion (et encore, on se fera un doodle parce que là, on n’a plus le temps).

Qu’est-ce qu’on fait alors ?

On reste sous son plaid avec un thé une bonne série et un chat. (pas The Crown, je suis ultra-déçue par la saison 5 - Je suis in love d’Olivia Coleman, et depuis que ce n’est plus elle, ils m’ont perdue)

Quand cette idée de ZDC s’invite avec insistance dans ton mental…

  • Observe ce qui se passe - va voir ce qui te fait peur, ce qui te retient, avec un maximum d’honnêteté. Regarde les enjeux : à rester immobile, à bouger.

  • Prends soin de ton niveau d’énergie : si tu es HS, c’est quasi impossible d’agir. Donc souvent, la première décision à prendre, c’est de s’occuper de soi (non ce n’est ni égoïste, ni prétentieux, ni “mal”).

  • Identifie bien tes modes de fonctionnement. Nous sommes toutes différentes et ta façon, à toi, d’activer la motivation pour sortir de ta ZDC est différente de celle de ton conjoint ou de ta copine.

    Si tu es floue sur ce sujet, c’est peut-être par ça qu’il faut commencer. Avant de te faire mal (et de flinguer ta confiance 🔫) en tentant des sorties juste basées sur la volonté. La volonté, c'est top, mais c’est limité, donc insuffisant et aléatoire.

    Notre éducation (et quelques films américains) nous a laissé tout un fatras sur le mérite, l’effort et la douleur. Effort, persévérance, ça me parle, par contre pourquoi se faire mal quand on peut faire autrement ?

  • Commence par ce qui est facile ( y a aucune honte à ça).

Je prends un exemple au hasard : tu t’interroges sur ton avenir pro. En matière de sortie de ZDC, changer de job ou de métier, c'est dans le top 5.

Comme tu me lis régulièrement, tu sais qu’une des pistes à actionner, c’est d’en parler à un maximum de personnes. Mais comme ton projet est encore flou, tu n'oses pas trop (quiche syndrome en vue).

C’est clair que c’est difficile d’aller interpeller des gens qui t’inspirent (donc, t’impressionnent) comme ça, à froid (quiche syndrome en alerte maximale 🚨). Commence par identifier des gens que tu connais; dans ton réseau et entraine-toi avec eux. Quand tu auras vu qu’ils ne te rient pas au nez, qu’ils te trouvent intéressante et légitime, tu pourras t’attaquer à de plus gros poissons.

Si l’habileté relationnelle, la communication 1to1 ne sont pas tes points forts, commence par préparer ton pitch à l’écrit, sur ton carnet, dans un tableau Excel avec tes arguments. Bref utilise ce qui est ton mode de fonctionnement naturel (donc plus facile). Entraine-toi devant ta glace ou dans la voiture, et go !

Une dernière chose : si tu cherches ZDC sur Google, tu tombes sur Zone de convection, Zodiac, Zone de chalandise. Google est magique pour prendre du recul, élargir ta vision des choses et faire des liens improbables (pour le reste, c’est discutable).

Aussi, pour conclure, je t’invite à observer ta zone de convection, puis prendre ton zodiac pour élargir ta zone de chalandise. C’est beaucoup plus joli non ?

Prends soin de toi et aime-toi.

Françoise

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